Rien
de vaut la contemplation de la mer
pour débloquer les neurones.
Dinard : vue
depuis la villa Roches Brunes
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Il
y a un peu plus de trois mois, j'ai ouvert ce blog parce que je
supportais mal d'avoir été mis sur la touche au plan professionnel.
M'exprimer m'a fait le plus grand bien et je me suis vite senti
nettement mieux. Mais j'ai aussi pris conscience que le temps filait
beaucoup plus vite que je ne le pensais. Je commençais tout juste à
m'inquiéter de n'avoir aucun projet concret en vue, lorsque les
déferlantes de Dinard ont déposé, à mon intention, une idée sur la plage
: belle illustration de la vertu du "lâcher prise" !
J'envisage de relater dans ce blog les étapes à venir de la mise en oeuvre
de cette idée, même si je dois, pour l'instant, en garder la
substance confidentielle.
L'idée possède en tout cas deux traits essentiels :
1
- La part belle au rêve
Après
une vie faite de compromis, je ne pourrai m'épanouir à la retraite
que si ma nouvelle activité laisse au rêve la plus belle part.
2
- Un terrain connu
Le
projet se situe dans un contexte que je connais, il exige des
compétences professionnelles que je possède déjà et pour
lesquelles je peux me prévaloir d'une légitimité qui ne sera pas
mise en cause. Ceci est très important. J'ai acquis la conviction
qu'apprendre un nouveau métier à 65 ans n'était pas à ma portée.
J'ai d'ailleurs déjà pu observer, dans mon entourage, l'échec
d'une tentative de cet ordre. Repartir à zéro ne permet pas
d'acquérir un savoir-faire comparable au fruit de l'expérience
d'une vie. Il est vrai que des exemples inverses existent : j'ai
connu personnellement un commandant de bord d'Air France devenu
professeur d'égyptologie à l'université. Ce genre d'exploit exige
tout de même une énergie et une passion à soulever les montagnes.
Encore s'agissait-il, en l'espèce, d'une reconversion en cours de
carrière, longuement mûrie et préparée, et non pas d'un projet de
retraite.